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Le plus beau voyage est celui que l’on n’a pas encore fait.

— Loïck Peyron

L’argent du Cerro Rico

La visite que l’on a failli ne pas faire (à cause d’un petit soucis de planning, bah oui faut éviter de prévoir cette visite un dimanche !) mais que l’on a tout de même réussi à faire (pas merci à notre hôtelier…) en compagnie de 3 autres français (que de français en Bolivie !!!). Je pense que vous aurez plus de détails à ce sujet dans l’article de Dounia…

Donc nous voilà finalement partis, une fois équipés, petite halte au marché pour acheter de quoi « remercier » les mineurs de nous accueillir dans leur mine… feuilles de coca (dont ils se nourrissent toute la journée), sodas, alcool à 96° (ils boivent ça comme du petit lait et après on s’étonne des accidents…) et de la dynamite (si si, c’est en vente libre ici, même nous touristes pourrions en acheter…). Ces petits achats effectués, direction la mine… (nous y rentrerons avec un certain retard, plus de détails dans l’article de Dounia…).

Alors bah y a finalement pas grand chose qui ressemble à une mine qu’une autre mine… une fois que j’ai dit ça, j’ai tout et rien dit… Alors bien sûr, les conditions y sont difficiles, parfois dangereuses et périlleuses. Je ne vais pas m’éterniser sur l’intérieur de la mine, des galeries horizontales, des galeries verticales, des rails (pour les wagonnets), des montes-charges, des échelles, des passages étroits, d’autres dangereux, encore et toujours des galeries (c’est un vrai gruyère) etc. et une fois ressortis, on se dit que nous-même avec notre inexpérience de la chose avons pris certains risques et que bien souvent l’accident n’était pas loin (comme lors du passage sur la poutre glissante où l’on aurait pu faire une mauvaise chute ou bien lorsque qu’une pierre de plusieurs kg s’est écrasée sur la planche sur laquelle je me tenais au dessus de plusieurs dizaines de mètres de vide et qui aurait pu rompre (ça fait bizarre…)… bref le danger est présent à chaque instant et il faut rester très prudent. A la fin de la
visite, avant de ressortir, nous avons rendu visite au « Tio », le dieu de la mine (ou diable du monde sous-terrain, c’est selon) à qui les mineurs font des offrandes afin qu’ils les préservent des accidents (mais on sirotant de l’alcool à 96°, c’est sûr que les accidents, ça
arrive…).

Au final, une visite aventureuse très intéressante dans ces mines qui fûrent à l’origine de la richesse de l’Europe (l’Espagne en tête) au XVIème siècle.

Pas de photos de l’intérieur de la mine, j’en ai mais ça ne rend pas avec le flash et toute la poussière qui flottait dans l’air…

7 comments to L’argent du Cerro Rico

  • assez bizarre le dieu de la mine, pas très joli.

  • madre

    Pour les mines c’est bien, j’espère que ça s’arrête là… ce serait dommage de se retrouver ensevelis sous des tonnes de rochers quand à l’extérieur le ciel est bleu et les paysages magnifiques.

  • madre

    Je viens de lire un reportage sur les mines de Cerro Rico, plus de 8 millions de personnes y sont mortes…il y a tellement de galeries que la montagne s’est affaissée et a perdu en altitude, c’est vraiment pas rassurant.
    Comment ils extraient l’argent, la pierre a une couleur particulière?

    • Adrien

      Alors.. pour info, une fois la roche extraite, ils séparent l’argent des autres minerais à l’aide d’arsenic… ça aussi c’est pas super pour la santé (des femmes car si c’est les hommes qui sont à la mine, c’est elle qui s’occupe de récupérer les minerais). Pour info, avant c’était avec du mercure, pas mieux…

  • le padre

    je confirme l’impression de maryjo, bizarre le dieu de la mine mais au fait, ça ressemble bizarement aux mines d’indiana johns; mais attention, lui il s’en sort toujours, on ne sait d’ailleurs pas encore comment malgré ses wagonnets volants. alors attention quand même car je n’ai pas entendu dire que le n’ieme opus était en cours de tournage !