Glaciers Franz Joseph et Fox

Mardi 3 Novembre 2009 :

Le temps : toujours le même, gris, brumeux, bruineux.
On fait une petite ballade d’environ 2 heurs A/R et on atteint le glacier Franz Joseph. Il ne ressemble pas à celui d’Argentine, celui-ci est presque entièrement recouvert de terre, le blanc éclatant et le magnifique bleu qui dominaient en Argentine sont donc sous la terre. C’est un glacier gris avec un ciel gris. Dommage.
Sur les prospectus des agences qui proposent une petite ballade sur le glacier, il y a des photos de caves, de tunnels dans lesquels on peut marcher. Ça a l’air très joli, on fera ça une autre fois, s’il fait beau.

Ensuite, on se rend au glacier Fox (1 heure A/R), nous passons près de marres d’un bleu turquoise magnifique qui ressort énormément sur le paysage grisâtre.
Adrien marche devant moi, un groupe de japonais nous suit, on accélère histoire de ne pas avoir un japonais sur chacune de nos photos. L’une des japonaises du groupe nous suit de près, les autres sont assez loin derrière. Tout à coup, j’entends un énorme prout derrière moi, je me dis que non, ça ne peut pas être la frêle petite japonaise qui me suit qui a pu sortir un truc pareil…je continue à marcher, après 10 minutes….PROUUUUUUUTTTTTT !!!!!!! Olala ! Aussi surprenant que cela puisse l’être, c’est bel et bien ce petit bout de japonaise toute menue qui a lâché cette caisse plus grosse qu’elle. Incroyable !
Je ne peux pas m’empêcher de rigoler, j’appelle Adrien, j’essaie de lui dire discrètement que la femme derrière moi proute comme un homme, mais il ne m’entend pas d’où il est, je suis obligée de parler haut et je pense que sans comprendre le français, elle a compris ce que je racontais. Du coup elle pris ses distances.
On arrive au glacier Fox, et avec le joli temps qu’il fait, on ne s’est pas extasié longtemps, on a fait demi tour, on a croisé notre copine japonaise et on est reparti.

Ce soir, on n’a pas trouvé de parking pour y dormir. On assiste au ballet des camper-vans, qui comme nous, cherchent où dormir, mais qui font demi tour partout, comme nous, car il y a des panneaux « not permitted » partout.
On décide d’emprunter un petit sentier, on se dit qu’on ira se planter là et puis c’est tout.
Ben, au détour du chemin, planqué entre un bosquet et une dune, on a trouvé un camper-van…on s’est posé à côté de lui et ma foi, tanpis si on était trop près, il faut qu’on dorme.
On s’installe, on dîne, on regarde un film « Virus », archi nul, on assiste à un feu d’artifice donné de la plage qui est derrière la dune où nous sommes planqués.
.Il a plut toute la nuit, j’ai croisé les doigts pour qu’on ne retrouve pas le van au milieu d’une marre le lendemain.