Catégories

Citation au hasard

Tout ce que vous avez à faire, c’est décider de partir. Et le plus dur est fait.

— Tony Wheeler

Les combats de coqs

11 Juillet

Marché d’Otavalo : on n’a pas trouvé le marché aux bestiaux.

Sur la devanture d’un magasin, il y a une annonce qui dit « se necesita una empleada de 16 a 18 anos indigena » (en gros : recherche employé(e) de 16 à 18 ans indigène). « Indigène » = pas de noirs ? Je me demande justement comment sont perçus les noirs en Equateur, parce qu’il y en a (pas autant qu’à Paris, mais il y en a pas mal). Je ne sais pas si ce sont des descendants d’esclaves ou tout simplement des immigrés. Il faudrait que je me renseigne.

On se rend ensuite à la cascade Peguche, en taxi. En arrivant, on s’inscrit dans un registre puis on nous demande de faire un petit don, on donne 2 dollars (ils aiment bien les droits d’entrée en Equateur, sous diverses formes, mais il faut ouvrir le porte-monnaie à chaque visite).
La cascade est mignonne, il y a de jolies fleurs et ça nous fait une petite promenade sympathique (cf photos)

Les combats de coqs :
Le soir, vers 21h, on se rend dans une salle, où les gens se réunissent pour faire combattre leurs coqs (bien entendu, on s’acquitte du traditionnel droit d’entrée). Chacun amène son ou ses coqs dans des petites valises et les dépose dans des cages qui se trouvent le long des murs. Ensuite, ils les pèsent et se réunissent autour d’une grande table pour, probablement, les calibrer, faire les équipes (quel coq ira combattre quel coq) et faire les paris. Ensuite, les propriétaires des 2 premiers coqs qui vont se battre vont voir un bonhomme qui leur scotche à chacun un ergo (en métal?). Enfin, ils amènent leurs coqs dans l’arène, l’arbitre siffle le début du combat, les coqs sont lachés et se battent. Je n’ai pas bien saisi les rêgles, mais ça doit ressembler à celles de la boxe.
On a regardé 2 combats, puis on s’est éclipsés.
Je ne trouve pas ça particulièrement ragoutant, mais c’est à voir.

Du coup, ça nous a fait rentrer à l’hôtel un peu tard et on a trouvé la porte close. On a tout de même trouvé une sonnette très haut perchée qu’on n’a pas manqué d’actionner. Un jeune homme est venu ouvrir une mini fenêtre fixée sur la porte pour voir qui sonnait, puis ayant constaté que nous avions de bonnes têtes de touristes, il nous a ouvert. On pense qu’on l’a réveillé.

6 comments to Les combats de coqs

  • Ah les combats de coqs, ça me rappelle Bali ! Oui c’est vrai que c’est un peu de degueu ces coqs qui s’étripent mais l’ambiance est vraiment particulière. Tout cet argent qui circulent et cette passion des hommes. Y avait il des femmes qui regardaient le spectacle ?
    En tout cas, merci pour l’adresse du blog, je me régale à lire tout vos messages et j’essaye de suivre votre parcours sur Google Earth et d’apprendre des trucs sur les villes que vous traversez. Vos photos sont également superbe. Ca donne envie de voyager 🙂

    • Dounia

      Oui, il y avait 5 femmes, dont moi et une petite fille.
      Ça ne m a pas vraiment degoutee, je trouve que c est a voir une fois. je n irai pas une seconde fois.

  • d.bouslimi

    Je me régale avec vos photos ! Le paysage est magnifique !

    Le costume traditionnel des femmes est très beau, avec le chemisier blanc brodé. Les dentelles sont-elles faites main ?

    • Dounia

      Les broderies sont faites main, c est sur. Par contre pour les dentelles, elles ne sont pas faites main pour celles que j ai regarde de pres. Sans doutes que certaines femmes en portaient des faites mains, mais je n ai pas pu toutes les observer de pres…c est trop long.

  • Le Kéké Equatorien : trop drôle ….

    les combats de coqs doivent quand meme être …beurk !!

    • Dounia

      Attention, le keke equatorien a des enceintes qui occupent tout son coffre, et il met les basses a fond.
      A Latacunga, un autre keke est passe a 3 reprises devant le restau ou nous dinions, et a chaque fois il nous a fait vibrer tous les carreaux du restau…