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Tout ce que vous avez à faire, c’est décider de partir. Et le plus dur est fait.

— Tony Wheeler

Retour à El Calafate

Lundi 28 Septembre 2009 :

On fait un petit tour en voiture jusqu’au au Lac Chépluquoi, puis vers midi on mange un vieux pain tout rassi, tout sec, pas bon du tout (il faut faire des économies) puis on continue à rouler pour retourner à El Calafate.
En chemin, Adrien voit un télescope géant alors on s’y rend pour le voir de plus près. Un gros bouc nous accueille, il vient vers nous, on reste dans la voiture, on ne sait pas ce qu’il nous veut. Bientôt, sa tête est contre la voiture, il me regarde, me dit un truc que je ne comprends pas … Bêêêê … je remonte ma vitre parce que j’ai peur qu’il saute sur le rebord de ma fenêtre, il sent très fort le fromage de chèvre puis il regarde l’aile avant droite de la voiture, s’en approche et commence à ce gratter les cornes sur la carrosserie. Hé ! Ho !!! Il faut qu’on la rende nickel la voiture, alors arrête de la rayer, mais il n’écoute pas, Adrien est obligé de démarrer la voiture pour enfin se libérer de ce vandale.
Bon, il s’éloigne. Adrien peut enfin sortir de la voiture, on est tout de même venu jusqu’ici pour voir le télescope, mais il est vide et abandonné. Le bouc revient, vient on s’arrache !

Pour notre retour à El Calafate, on ne retourne pas dans notre hôtel “Les cloportes”, on va dans un autre “Las Glaciars”. Cette fois il y a une serrure à la porte, par contre on n’est pas tout seul. Nos colocataires sont des italiens (un couple, on ne les a pas vu, mais on a repere un dico italien/espagnol et il y a des affaires de fille et des affaires de bonhomme…) qui ont bien voulu emporter la clef de la chambre avec eux et ce soir, et à minuit, on se retrouve à la porte car ils ne sont pas rentrés et on n’a pas la clef. Mais rien de bien méchant, à la réception ils ont un double (ils doivent avoir l’habitude) et ils nous ouvrent.

On va se coucher (lits superposés pour cette nuit, moi en haut, Adrien en bas, ça fait hyper mal aux pieds de monter sur l’echelle), peu de temps après, ils rentrent. Adrien et moi, nous sommes réveillés mais on a la flemme de dire coucou, alors on fait semblant de dormir…Enfin, Adrien n’arrive pas à faire semblant, il dort pour de bon quelques secondes plus tard.
Durant la nuit, je me réveille, les 2 bonshommes ronflent à tour de rôle. Moi, je n’ose pas trop me retourner, il n’y a pas de rambarde à mon lit tout là-haut, j’ai peur de me casser la figure par terre donc je reste le long du mur, c’est plus sûr.

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