Les auto-stoppeurs de Cuicocha

12 Juillet

Aujourd’hui c’est dimanche ! Et à 6h40, je réveille Adrien pour qu’il puisse regarder… regarder quoi d’après vous ??
La F1, voyons !
Une fois, la F1 terminée, on se prépare, puis on se rend au terminal de bus pour aller à Cuicocha où il y a un volcan et une lagune pleine d’eau. Il fait très beau.
On prend donc le bus jusqu’à Cotacachi et Adrien perd sa montre probablement dans le bus. Puis nous prenons un taxi qui nous amène près de la lagune de Cuicocha (n’oublions pas le droit d’entrée à payer). On grimpe, on grimpe, on fait une petite balade d’envion 3h30, c’est très beau, regardez les photos. On se prend des coups de soleil, on mettra de la biafine ce soir. On rencontre un Equatorien qui parle un peu le français et sa femme qui est Suisse-Allemande et parle bien français. Ils ont 2 filles de 16/17 ans environ qui mettent beaucoup de crème solaire et qui ne sont apparement pas très motivées pour grimper d’avantage. On discute un peu avec eux.
On redescend de notre fameux volcan et on pense à rentrer, il est tout de même pas loin de 16h. Mais le problème, c’est qu’il n’y a aucun bus qui part de Cuicocha. La prochaine ville est à 2h de marche. On trouve un taxi, mais il ne nous prendra pas car des gens plus malins que nous, lui ont demandé de les attendre pendant qu’ils font leur promenade. On décide alors d’aller à pieds à la prochaine ville pour y prendre un bus, ou de faire du stop. Mais, on est un peu timides, on n’ose pas trop faire du stop.
Donc, on commence à avancer en direction de la ville, je me prépare psychologiquement à crapahuter 2h supplémentaires. Pfff !
Une voiture passe avec un couple et un enfant à son bord, je regarde dans la voiture en disant à Adrien, « ils ne sont que 2… » et là, la voiture s’arrête quelques mêtres plus loin et le monsieur nous fait signe de monter. Alors tout contents, on court et on grimpe dans l’auto (une Corsa !). Un petit garçon est à l’arrière et joue avec des cartes de Dragon Ball Z et un pistolet à billes qu’il pointe de temps à autre vers mon nez… je joue aux cartes avec lui, mais j’ai l’impression qu’il a toutes les bonnes cartes et moi toutes celles qui ne valent rien, je perds toutes mes cartes.
Adrien essaie tant bien que mal (plus mal que bien en fait) de communiquer avec nos bien sympathiques Equatoriens. Mais la conversation ne va très loin, on a du mal à se comprendre. C’est dommage, j’aurais bien aimé discuter avec eux.
Ils nous déposent sur la route où notre bus va passer. On échange nos mails et on fait une photo souvenir. On se quitte en se disant « moult » muchas gracias et « moult » hasta luego.
On dîne, on rentre, on se douche, on se barbouille de biafine, Adrien lave du linge et au dodo !