Nous serons finalement restés plus longtemps que prévu à Alice Springs. Non pas pour les charmes de la cité qui sont pour ainsi dire quasi-nuls mais parce que l’on a perdu du temps à tourner en rond, mettre à jour le blog, etc. Mais bon, ça nous aura au moins reposé et on en aura profité pour aller visiter le « Wildlife Park » local qui traite d’une façon fort sympathique de la flore et de la faune du désert australien. Dounia aura failli faire une excursion « culturelle » sur les aborigènes mais impossible de joindre l’agence et du coup, ce sera pour plus tard… ou pas. Bon tant que j’y suis, je n’ai pas encore parlé du délicat sujet des « Aborigènes »… Ici, il est très très très difficile d’avoir des informations « claires » sur le sujet, on sent qu’il y a un certain « tabou » pour les « blancs » de parler de ce sujet… Alors, pour ce que l’on a pu observer, très peu d’aborigènes dans les grandes villes du sud (Melbourne, Adélaïde) mais dès que l’on est arrivé dans les coins de Coober Pedy, il y en a eu de plus en plus et ici à Alice Springs, c’est l’apogée. Alors autant le dire de suite, ils ne font pas bonne impression, ils font un peu « marginaux » et passent leurs journées assis sous un arbre ou allonger dans les pelouses… Ils vivent pour la majorité dans leurs territoires (réserves) et passent pour beaucoup leur temps à pêcher, chasser, cueillir, brûler les terres, etc. comme au bon vieu temps avec malheureusement l’alcool en plus… Sur les routes, dès que l’on rentre sur un territoire aborigène, on voit des panneaux qui interdisent la consommation ou le transport d’alcool et autre. Outre l’alcool, il y a aussi un problème avec l’essence dont ils sniffent les gaz et il y a donc ici une essence spéciale inodore qui ne se sniffe pas (?)… Enfin, il est recommandé de ne pas s’arrêter au bord des routes pour « dépanner » des aborigènes ou les prendre en stop pas que ce soit vraiment risqué mais il se n’est pas conseillé… Voilà, on retrouve les mêmes problèmes qu’aux États-Unis avec les indiens et dans sans doute beaucoup d’autres endroits… On a l’impression qu’ils vivent pour beaucoup de subventions (allocations) que leurs verse le gouvernement pour avoir la paix (?).
Bon après, il ne faut pas voir tout en noir hein, il y en a qui sont « très bien », qui travaillent (notamment tout ce qui est artistique et touristique, les parcs nationaux en tête), etc. mais il va sans doute falloir encore pas mal de temps pour mixer et équilibrer tout ça. Espérons que l’économie australienne pourra suivre ce rythme le temps qu’il faudra…
A part ça, j’aimerai parler de 2 institutions particulières qui existent ici, le RFDS et la School of the Air. Alors le RFDS ou Royal Flying Doctor Service est une plateforme logistique qui permet d’amener les services de santé au patient. On connaît déjà un peu le problème chez nous avec certaines communes rurales qui ont du mal à trouver des médecins alors imaginez ici avec ces territoires immense où il faut assurer malgré tout un service médical de qualité. Pour cela, il y a donc un peu partout des pistes d’atterrissage (parfois à même les routes) où les médecins volants peuvent se poser et rejoindre très rapidement un malade où qu’il se trouve. Alors bien sûr comme je le disais dans un précédent article, pas de téléphone portable pour appeler donc tout se fait grâce à la bonne vielle radio HF voir grâce au satellite pour les plus riches. Dans le même ordre d’idée, la School of the Air est n’y plus n’y moins qu’une école primaire dont les élèves disséminés à plusieurs centaines de kms à la ronde suivent les cours à distance par radio ou satellite.
Enfin, durant notre petit séjour à Alice Springs, nous en avons profité pour visiter les West Mc Donnell, une belle vallée dans laquelle se trouvent des gorges et des billabongs (trous d’eau) dans certains desquels il est possible de se baigner.
Pour terminer, deux mots sur la ville… c’est petit, pas foncièrement beau (mais pas moche non plus) mais curieusement très vert… en plein milieu du désert, nous avons été surpris de voir les gens arrosés les pelouses et de si beaux espaces verts.
Mais en fait, si nous ne voyons pas l’eau en surface, elle est bien là quelques mètres sous nos pieds et en quantité largement suffisante.
et avec ce mode d’enseignement quel est le taux de réussite scolaire ?
An bin voila un calandrier de l’Avant plutôt original et qui a l’air d’aller parfaitement à Dounia (si on excepte la chaleur et ses ravages sur les chocolats si j’ai bien compris).
ils ont tous fondus, il y a des tâches de gras partout sur Bart Simpson.
J’ai omi de parler de notre visite des musées de la Old Ghan et des transports dans le centre de l’Australie. C’était pas inintéressant mais un peu cher pour ce que c’était…