Mont Uluru

Jeudi 26 Novembre 2009 :

On a pris un emplacement de camping sans électricité…sauf que ce matin on se branche quand même…discrètement, histoire recharger un peu nos batteries….chuuuutt !
On reprend la route, plein de kangourous frais gisent deci-delà, écrabouillés cette nuit.
On va à Uluru, un gros caillou orange dans le désert. Il fait juste 40°…il fait chauuuuddd !
Il y a des mouches, des centaines de milliers de mouches, les mouches les plus chiantes du monde entier !
On décide de faire le tour du caillou, il faut compter 3h environ. On commence, rapidement, j’abandonne,. La chaleur et les mouches insupportables me rendent nerveuse, je rebrousse chemin et décide de faire le tour en voiture. Adrien décide de continuer à pieds.
Je fais 2 moitiés de tours en voiture, je cherche Adrien des fois que je le verrais…je pourrais lui faire coucou de la voiture climatisée…mais pas d’Adrien en vue.

Une fois ma promenade terminée, je rejoins le parking et je l’attends…je l’attends…je l’attends…il en met un temps pour faire le tour…Ah ! Le voilà ! Oh, mais il a l’air harassé…on dirait un Lawrence d’Arabie après avoir traversé le Sahara sans eau et sans manger depuis des jours et des jours…
Bah alors, tu en fais une tête ! C’était fatiguant ?
Apparemment oui, beaucoup. Il fait trop chaud et les mouches sont trop chiantes.
Il a tourné autour du caillou et a ardemment espéré me voir passer en voiture, pour que je le ramène…mais pas de Dounia en vue…et pas d’ombre.
On se rend au camping et pendant que nous faisons la queue pour payer, nous rencontrons des français…déjà rencontrés il y a quelques jours à Adélaïde, aux dauphins. C’est marrant, le désert est petit…
Ils ont un 4×4 et ont pris la même direction que nous en partant d’Adélaïde, sauf qu’ils sont passés par une piste. Mais il y a quelques jours, chose extrêmement exceptionnelle, il a plut à torrents dans le désert, la piste était tellement inondée qu’ils ont dû s’arrêter pendant un jour puis faire demi-tour pour reprendre la route que nous avons prise.