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Rester, c’est exister mais voyager, c’est vivre.

— Gustave Nadaud

Marahau : Triathlon Abel Tasman

Samedi 1er Novembre 2009 :

Ce matin, à 7h on est au pied du lit, et pour cause, on aimerait faire une excursion : Abel Tasman, qui dure une bonne partie de la journée. On regarde le ciel…Bouhhh ! Complètement couvert d’épais nuages et il bruine légèrement. On se tâte, on fait, on fait pas, on fait, non il fait trop moche….allez on fait car hier soir à la météo ils ont annoncé un beau soleil pour aujourd’hui et ils ne peuvent pas se tromper à ce point. Au pire, on aura juste quelques nuages et de belles éclaircies…les nuages devraient se lever un peu plus tard.
Allez GO ! On va à l’agence à 8h, on paye notre excursion (290$NZ – 145€, c’est pas rien mais ça vaut le coup parait-il).

Epreuve n° 1 : le bateau à moteur
A 8h30, nous sommes 8 à partir, accompagnés d’un guide. On grimpe dans un bateau à moteur, un tracteur nous tire jusqu’au rivage, le bateau se met à flotter et c’est parti, le moteur est mis en route et on avance à toute allure, c’est marrant sauf que je suis assise au bord et je me prends les éclaboussures et le vent dans la figure, je ne peux pas mettre de veste car je porte un gilet de sauvetage, je commence à être gelée.

Le temps : toujours aussi nuageux, brumeux, bruineux. Cool. Mais il y a de l’espoir, la météo a dit qu’il ferait très beau….soyons patients.
On longe des plages, des criques, sans nul doute très belles sous le soleil, mais là il n’y en a pas, l’eau est bleu-gris, plus gris que bleu d’ailleurs. Je pense que normalement l’eau devrait nous apparaître turquoise, émeraude ou dans ces tons là.

Après avoir navigué le long de la côte, on débarque sur une plage, comme il n’y a pas d’embarcadère, on saute dans l’eau pour rejoindre le rivage (mon pantalon est trempé, l’appareil photo a failli mourir noyé), c’est top, je suis trempée, il ne fait même pas chaud
Soit dit en passant, l’horizon est toujours bouché, je sens que je vais être ronchon aujourd’hui.

Epreuve n° 2 : le trek
C’est parti pour un trek de 2h à travers la forêt. A priori, les paysages sont très beaux (vu le prix qu’on a payé, ils doivent être époustouflants même), mais avec le merveilleux temps qui nous poursuit, gris, brumeux, bruineux, ça perd en beauté. De toutes façons, je suis ronchon, ça y est, et tout ce qui est beau je le trouve moche. Donc je finis le trek en disant « c’était moche ».
Je pense amèrement au festin que j’aurais pu me faire avec tout cet argent (145€ !!!), j’aurais pu commander les mets les plus delicieux, me régaler, histoire de changer des conserves maïs/thon quotidiennes.

Epreuve n°3 : le kayak
Bon, le triathlon n’est pas terminé, il reste le kayak.
On déjeune tous sur la plage, les mouettes marchent à pas de loup pour nous piquer des bouts de sandwichs ou de muffin dans le sac plastique-poubelle.
Les muffins sont carrément gigantesques, j’en jette la moitié…quelle ironie.

On enfile de superbes jupettes noires, un gilet de sauvetage, on prend des rames et on rentre chacun dans notre trou du kayak en fermant les trous avec nos jupettes. Allez, on rame !
Adrien m’a cueilli une étoile de mer avec sa rame (Ouh ! C’est mignon !), elle gicle de l’eau quand on la pince. Il y a plein de moules vertes, il paraît que les moules bleu foncé comme on en a en France, ici ils les donnent à leur chien…les moules vertes seraient bien meilleures. S’il le dit…

A plusieurs reprises, notre guide nous a montré quelque chose dans l’eau, un «$@#%*$£¤§ », on a tous regardé de tous nos yeux, mais personne n’a rien vu, j’ai demandé à tout le monde si quelqu’un avait compris ce qu’il fallait voir mais personne n’avait compris. Donc il y avait des trucs dans l’eau, mais on ne les a pas vu.

Pour le goûter, au milieu de la mer, le guide nous a distribué des petits gâteaux, je ne les trouvais pas super bons alors je me suis dit que les petits poissons les apprécieraient peut-être, eux, j’ai donc voulu les balancer discrètement par dessus bord, mais il y a un Adrien tout affamé qui m’a dit qu’il les voulait, lui, alors tanpis les poissons.
C’était sympa, le kayak. Heureusement…

De retour sur la terre ferme, on était tout humide, tout salé. On a pris le gel douche, la serviette et on s’est incrusté discrètement dans le camping d’à côté et on s’est lavé à l’œil… Allez go, on s’en va maintenant, on n’est pas sensé être là.

2 comments to Marahau : Triathlon Abel Tasman

  • dommage que la météo n’aie pas été sympa avec vous.

  • le padre

    Il y a des jours comme ça mais je vois que vous commencez à dompter le système des douches payantes / gratuites 😀 Avec le recul et vu d’aujourd’hui, vous ne vous imaginiez sûrement pas vous retrouver 15 jours plus tard sous les mêmes lattitudes mais en Australie avec 40° à l’ombre. au fait, joyeuse Christmas Pageant 😉