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La vie est un livre. Si on ne voyage pas, on n’en écrit qu’une page…

— Eugène Dabit

Water World, kiwis, camping et … mes fesses

Mercredi 21 Octobre 2009 :

On se lève vers 7h.
On fait une petite ballade de 20 minutes sur un sentier qui part de notre campement, ça nous mène à un joli petit ruisseau tout froid (celui dans lequel Adrien voulait qu’on se douche), puis on retourne dans notre Wicked (notre van quoi), et on petit-déjeune.
Ensuite, on longe la côte, les paysages sont très verts et vallonnés, un vert limite fluo, c’est très beau.

On se rend à “Water World”, une sorte de parc d’attraction avec plein de jeux fabriqués avec des matériaux de de récupération. Il y a des jeux très amusants, on a fait de la balançoire en vélo, de la tyrolienne, de la course de petits bateaux, on a roulé dans une roue, un peu comme les hamsters, et plein d’autres jeux marrants.

Après quoi, nous avons repris la route et on s’est arrêté pour faire quelques emplettes.
Les prix sont très proches des prix français, ça nous fait bizarre, notre budget prend une sacrée claque, du coup on va arrêter le poulet barbecue et les petits plats cuisinés du supermarché. On va passer aux nouilles chinoises, aux nouilles sauce tomate, aux nouilles fromage râpé ou boîtes de conserve maïs/thon.
Les fruits sont environ 1/3 moins chers qu’en France et ça tombe bien, ils ont d’excellents kiwis, même durs comme du bois, ils sont délicieux et pas acide…on est au pays des kiwis.
Ils ont des fraises très bonnes et les avocats, tout comme les kiwis, même tout durs, ils sont bons.
Donc on arrive quand même a avoir une alimentation assez équilibrée.

Pendant qu’on est forcé de réduire notre train de vie, notre roulotte, elle, ne se prive pas d’engloutir 13 litres/100 km de carburant.
Le porte-monnaie se vide vite ici.

Ce soir, on ira dormir dans un camping parce qu’il faut impérativement que nous nous lavions (pas d’eau, pas d’électricité, c’est ça la vie à bord d’un wicked), il faut que nous rechargions toutes les batteries des appareils photos, recharger le PC et les téléphones, laver le linge et le sécher. Donc on trouve un camping qui nous offre tous ces services (tous payants en plus du prix d’entrée, évidemment….) en plus il est en bord de mer donc on fait un tour sur la plage avant de passer à table. C’est joli mais on ne trempera pas le bout du pied, il fait un peu trop froid et de toutes manières les vagues déferlent tellement sauvagement sur la plage qu’on se ferait décrocher un doigt de pied aussitôt. A noter que cette plage et de nombreuses autres dans cette région sont très prisées des surfeurs… ceci expliquant cette rage qu’ont les vagues à s’écraser sur le sable.

On sort pour la première fois notre réchaud à gaz, on va voir si nos prédécesseurs nous ont laissé un peu de gaz… il en reste ! Et bien, nouilles chinoises pour ce soir ! C’est rapide et c’est pas cher.

Au fait, je crois avoir compris le message tagué sur le derrière de notre wicked :

“What is it you cant face”
–> “A quoi ne peux-tu pas faire face”
–> mes fesses

si si, je crois que c’est ça, on ne se foutrait pas autant de nous sinon…
ils ont osé nous écrire ça…sur le derrière.

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