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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles.

— Oscar Wilde

Nouvelle-Zélande, « How are you ? », notre maison à 4 roues

Lundi 19 Octobre 2009 :

Arrivée à Auckland en Nouvelle-Zélande vers 4h du matin.

A la douane, attention, il faut montrer patte blanche : long questionnaire sur tout ce qu’on transporte, ce qu’on a fait précédemment, sur les pays que nous avons traversé avant de venir, et en prime nous levons nos pieds pour montrer au douanier que nos semelles sont bien propres.

Nous restons dans l’aéroport en attendant que la ville se réveille. On se promène dans l’aéroport, il y a des boutiques pour touristes et on sent bien qu’on est dans un pays plus riche que ceux que nous avons précédemment traversé. Les vitrines sont très bien faites, tellement alléchantes que ça donne envie de tout acheter. C’est d’ailleurs ce que je ne vais pas manquer de faire, j’ai rempli mon sac de courses de babioles toutes plus inutiles les unes que les autres, excepté une casquette…pas inutile, mais j’en ai déjà une, je l’achète quand même, elle est chouette.

Les gens sont aimables, ils disent bonjour, en plus ils demandent aussi « How are you ? »…ils disent tous ça … ça surprend.
Il y a énormément d’asiatiques, sans doute parce que nous ne sommes pas très loin de l’Asie…

Bon, il est 10h, on va essayer de se rendre à l’agence de location de camper-van (Wicked camper) où nous avons réservé notre petite maison ambulante.
On prend un taxi, on y arrive et on découvre notre nouveau logis pour les trois semaines à venir. Un van de beatniks, avec plein de trucs dessinés dessus et un truc écrit en gros à l’arrière « What is it you cant face ? », je ne sais pas ce que ça veut dire, ou plutôt je comprends les mots mais pas le sens de la question. On verra ça plutard.
A part ça, c’est un van avec 2 toits panoramiques, ça c’est cool. Une boîte de vitesse automatique avec plein de manettes à monter et descendre en fonction de ce qu’on veut faire, avancer, reculer, et plein d’autres choses mais on ne sait pas trop quoi. N’oublions pas qu’ici on conduit à gauche donc le conducteur est à droite, les manettes de clignotants sont à droite, les manettes des essuies-glaces à gauche, enfin bref, tout l’inverse de chez nous, sauf le frein à main qui reste à droite…contre la portière…oui contre la portière. Pourquoi pas.
Je fais mon marché de draps, de couette, d’oreillers, de vaisselle. Tout ce matériel est en libre service dans l’agence, les précédents campeurs laissent ce qu’ils ne peuvent ramener en France (ou ailleurs).
On y va, attention, le van couine, Adiren a oublié de déserrer le frein à main. Il le desserre, le grincement cesse aussitôt. On s’arrête à une station service (ils nous ont donné le van avec juste de quoi aller à la station service la plus proche), on met le van du mauvais côté, Adrien tire sur le tuyau mais il est trop court, il rapproche le van, ça va mieux.

Comme le linge emprunté à l’agence n’est pas propre, nous faisons un saut à la laverie et nous donnons tout ça à laver. Pendant ce temps, nous allons faire quelques courses. Le van est garé sur le parking du supermarché, les gens passent, se retournent, regardent et se moquent de notre très discrète auto bariolée.

Sur le parking, nous rangeons un peu le van, il y a une table et 2 banquettes. On peut retirer la table et en arrangeant les planches on obtient un lit pour deux. Dans le coffre, il y a la cuisine avec un mini évier, d’une main il faut pomper l’eau qui se trouve dans un bidons en dessous pour que l’eau s’écoule par le robinet. On ne peut donc laver qu’une main après l’autre. Il y a une bouteille de gaz et une glacière.

Le soir, on se trouve un petit coin sympa pour y passer la nuit et ce sera sur un parking, il y a déjà un van de surfeurs, moi je ne veux pas être toute seule donc on cherchera tous les jours à dormir là où il y a d’autres campeurs, sinon notre campervan va vite se transformer en maison hantée.
Donc on établit notre camp sur un parking et il y a des toilettes publiques juste à côté (il y en a partout en fait, même au milieu de rien, on trouve des WC plantés là…).
On ouvre nos boîtes en plastiques pleines de pilons de poulet barbecue, un délice, on se régale, puis on démonte la table, on met les planches dans les bons trous et le lit prend place à la place de la table.
On parle, on lit, on s’endort.

7 comments to Nouvelle-Zélande, « How are you ? », notre maison à 4 roues

  • en effet pourquoi montrer ses semelles ??? bizarre lol

    tu as raison il vaut mieux dormir ou il y a du monde. et rassure toi on a jamais entendu parler de Campervan hanté 😀

  • madre

    les photos sont belles mais tu excites notre curiosité et je regrette que l’on ne puisse voir votre véhicule haut en couleur, si bien dépeint et qui fait sourire les passants!!!
    Vous êtes montés en haut de la tour?

  • Dounia

    les photos du van sont arrivées !

  • mdrrrrrrrrrrrr

    ah en effet vous ne pouvez pas passer incognito 😀 au moins c’est coloré comme carrosserie

  • le padre

    Ouep! ça c’est super comme véhicule. Ils sont tous comme ça dans les agences de location? ou alors vous êtes les seuls à arborer ces couleurs? Vous ne passerez sûrement pas inaperçus effectivement. C’est quelle marque?
    Encore une expérience à votre actif car si je ne trompe, c’est une première le camping-car en itinérant et en plus dans un fabuleux pays.
    Hum, après avoir testé le camping pendant 3 semaines dans l’ouest-américain (c’est vrai il y a 9 ans déjà), je crois que ça me plairait assez d’aller là-bas dans ces conditions.
    Si si 🙂

  • le padre

    je crois avoir un début d’explication avec l’inscription sur votre van :
    What is it you cant face —> voudrait signifier “tel que je suis, vous ne pouvez pas rivaliser” ou quelque chose dans le genre ….. ce qui pourrait très bien s’expliquer d’ailleurs tellement que c’est vrai 😀