Puerto Montt – petit port d’Angelmo

Dimanche 11 Octobre 2009 :

Ce matin, c’est en Yaris qu’on roule.
On se rend au port d’Angelmo, on y trouve quantité de pélicans qui attendent que les pêcheurs jettent du poisson à la mer. Des loups de mer sont là aussi. Chaque fois que quelqu’un jette un bout de poisson, tous se jettent dessus, les loups de mer, plus costauds que les pélicans, n’hésitent pas à les écarter avec assez de virulence, ouille, je ne voudrais pas être à la place du pélican qui s’est fait éjecter.
Ensuite, nous partons pour La Arena. En chemin, une petite mamie fait du stop, on s’arrête, on lui demande où elle se rend, mamie s’appuie sur ma portière et avec un grand sourire tout édenté nous répond qu’elle se rend à !§/?&%….euh…no comprendo….et là elle part dans une discussion et nous explique je ne sais quoi, on ne comprend strictement rien de rien. A notre avis, elle doit avoir un sacré accent ou parle un patois, parce que là on ne comprend pas un traitre mot. Elle finit par nous faire comprendre que ce n’est pas grave, elle va continuer à faire du stop. Quelqu’un qui comprend le patois saura où l’emmener.
On repart.
On arrive au port où un ferry doit nous faire traverser un fjord. Il est censé partir à 13h15, mais il n’est pas là, on ne partira qu’à 14h15.
En attendant, on pique-nique dans la voiture, deux toutous sont sous la fenêtre d’Adrien et regardent avec envie sa pauvre salade de patates et de tomates. Ils restent là et espèrent probablement qu’Adrien leur lancera un bout de sa pitance. En vain. Par contre, moi je leur lance un bout de tomate qu’ils ne daigneront pas manger…tsss…ce n’est pas assez bon pour eux.
On se balade, une petite route sinueuse nous fait traverser de gentils petits villages et des prés plein de chèvres avec leurs tout petits chevreaux, des moutons, des agneaux, des cochons et leurs pourceaux qui trainent tous sur la route. On se demande à quoi servent leurs kilomètres de clôture….

Le soir, retour à Puerto Montt par une autoroute, et péage surprise pour finir.
On rentre à l’hôtel, et on remarque que dans toutes les rues, pas une seule voiture est garée dehors…
On met la voiture devant l’hôtel, puis on demande à l’hôtelier si on peut garer notre auto devant l’hôtel et il nous propose de la garer dans l’enclos de l’hôtel. Avec bien du mal, on parvient à la rentrer, il y a tout juste la place, pas un millimètre de plus. Il ferme la grille à clef et je lui demande s’il y a danger de garer la voiture dehors, il me répond que oui, il vaut mieux éviter…

On apprend par un mail de mon frère qu’on a un radiateur percé, une vingtaine de litres d’eau s’en écoule par jour, une bassine régulièrement changée évite l’inondation.
Du coup, je mets à sonner ma montre pour 1 heure du matin (heure chilienne) afin de pouvoir l’avoir au téléphone avant qu’il parte travailler, mais lorsque le réveil sonne, poum je me rendors aussitôt et ce n’est que vers 4h du matin que je me réveille à nouveau, j’essaie de le joindre, en vain. A 7h45 du matin (12h45 heure française), par téléphone on lui indique la marche à suivre pour stopper l’écoulement et ça marche ! Mais on est quand même bons pour racheter un radiateur tout neuf.