Mardi 22 Septembre 2009 :
Un rapide descriptif pour se rendre compte de la taille de ce glacier :
Le glacier porte le nom d’un expert (expert = perito) qui s’appelait Moreno.
Il était chargé de définir une frontière entre le Chili et l’Argentine. Il se basa sur le tracé des montagnes avoisinantes, un autre expert se basa sur les rivières pour définir la frontière, mais les anglais décidèrent que la solution de Moreno était meilleure, car on peut dérouter le lit d’une rivière et ainsi modifier le tracé d’une frontière, par contre, on ne peut pas déplacer les montagnes.
Apparemment Moreno n’aurait pas vu le glacier…il a loupé une chose pareille…
Le glacier fait 30 km de long dans sa partie principale, ses affluents en font 14.
Le front du glacier, visible depuis les « balcons » où nous sommes, nous touristes, fait environ 4 km de large et fait 200 m d’épaisseur, seuls 80 m sont au-dessus du niveau du lac. Vers son sommet, il fait 700 m à 1000m d’épaisseur.
Il avance d’1m70 par jour au milieu, de 30 cm sur les côtés.
Le bleu de la glace : plus la glace a été compressée, et plus elle est bleue.
Grandiose, la taille de ce glacier est impressionnante, les couleurs magnifiques. De temps en temps un morceau de glace s’écroule dans l’eau du lac qui se trouve à ses pieds, ça fait un énorme vacarme.
Après l’avoir admiré d’en face, nous avons chaussé des crampons et fait un trek sur ce même glacier, ce qui nous a permis de monter dessus et de voir de près des crevasses, des cavités profondes remplies d’eau d’un bleu…mais d’un bleu…mais alors d’un bleu absolument intense, des flaques, des marres, des petites lagunes, des petites chutes d’eau, toutes différentes et toutes plus belles les unes que les autres. Le bleu et le blanc se marient dans différentes nuances, un ravissement pour les yeux.
Mais les photos permettrons mieux de se rendre compte de ce que c’est…l’idéal étant d’être sur place.
Après le trek, pour nous réchauffer, on nous sert de l’eau écopée directement dans le tout petit ruisseau qui court à quelques pas de nous, avec quelques glaçons ramassés à nos pieds et un peu de whisky Jack Daniels, je crois. On m’en sert un, je goûte…Pouah !!! Mais c’est pas bon le whisky ! Avec un peu de sirop de fraise ça passerait mieux, mais je n’en ai pas, par contre j’ai des édulcorants, je vais en mettre 2 pastilles…tiens…ça ne fond pas dans l’alcool ? Pfff…Bon, je vais reposer discrètement mon verre avec mes 2 édulcorants au fond qui ne veulent pas fondre, j’espère que personne ne verra ce que j’ai fait…
OH là là, j’étais impatiente de voir, pour avoir déjà vu sur d’autres sites, mais quelle merveille ce bleu. Extra les photos(surtout les deux dernières…tu es beau). C’est une cata de penser que cela puisse disparaître avec le réchauffement; on vous en a parlé?
bin voyons, comme si on ne le savait pas que t’étais beau. a moi, on ne me le dit jamais ça 😀 . mais ce qui est magnifique effectivement, ce sont ces paysages; c’est vrai que je les avais découverts sur google mais là, c’est à en couper le souffle et encore une expérience à votre compte, c’est la marche sur glaciers avec crampons; et pas n’importe quels glaciers. bon pour les photos à venir, il faudra bien que l’appareil de dounia fasse l’affaire; ménagez le jusqu’à trouver un remplaçant au tien; il y aura certe moins de photos mais le principal est aussi le souvenir visuel.
Mais je ris, tu serais jaloux?? des compliments que je fais à notre progéniture!!!
Oui bin euh… n’exagerons rien hein.
La lumiere y est pour beaucoup… 🙂
Sinon pour combler ta memoire defaillante et du moins en ce qui me concerne, ce n’etait pas ma premiere experience de marche sur glacier avec des crampons… remember…
C’est la photographe qui prend bien les photos de progéniture !
🙂 padre et madre m’ont bien fait rire ….:-D
les photos sont sublimissimes, vous avez du en prendre plein les yeux. Ca parait même irréel sur certaines photos tellement c’est joli.
Pauvre Boubou … qui lasse les chaussures d’Adrien 😀
Euh… ce n’est pas Boubou hein… mais une dame qui est la et paye pour ca 😉
mdr …. désolée mon grand, mais j’ai vraiment cru que c’était boubou 😀
Est-ce que vous avez pu apercevoir dans une crevasse du glacier la pile de l’appareil photo de notre « copain neuneu de touriste américain » qu’il avait laissé tomber quand on était sur le glacier au mois de février ?
En tout cas, notre guide avait failli faire un arrêt cardiaque quand il a vu la pile couler à pic dans l’eau de la crevasse. J’aurais bien voulu avoir de ses nouvelles pour savoir s’il s’en était finalement remis.
Arf… avec un peu de bol le glacier l’a recrachee et elle a fini dans l’estomac d’un quelconque poisson…
Non, pas vue. Mais je comprends que ça puisse lui faire un arrêt cardiaque à ce guide, parce que les piles c’est hyper pas écolo et la flore là-bas a besoin d’une grande pureté, no pollution. Du coup les mousses qui poussent sur certains arbres et qui ne poussent là-bas que parce que c’est très pur, elles vont mourir. Du coup, certains cloportes ne pourront plus se nourrir, du coup ce sont les tatous qui n’auront plus de cloporte à se mettre sous la dents, cette espèce va s’éteindre et ce sont les renards qui vont à leur tour en pâtir, du coup il n’y aura plus de renard pour manger les lapins, du coup les lapins vont envahir la région et bouffer toute la végétation, du coup les moutons n’auront plus d’herbe à manger et on ne fabriquera plus de vêtements en laine. Plus que du synthétique ! Et ce sera la fin des haricots.
C’est tout ça qu’il s’est dit ton guide ! Faut le comprendre !
Une pile dans le trou = fini les moutons.
arggggg ! ca fait plaisir de revoir des photos de cet endroit !!