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Rester, c’est exister mais voyager, c’est vivre.

— Gustave Nadaud

Camino del Inca 3 : Je n’aime définitivement pas les incas !

Lundi 3 Août 2009

La nuit n’a pas été terrible, j’ai enlevé un sac de couchage, je n’ai gardé que celui en plume. Je sors de la tente avec des plumes partout, je ne suis pas la seule, l’un des guides doit en avoir un aussi, il est couvert de duvet également.
Bon, qu’est-ce qu’il y a au programme aujourd’hui ? Ne me dites pas qu’il y a des marches. Mais si ! Des marches en veux-tu en voilà, je n’en ai pas eu assez hier, je n’ai pas dû expier tous mes pêchers, il en reste encore. Allez Dounia, descends des marches toute la journée ! Au boulot ! Tu as 6h de marche avec des marches! Et rebelotte, Dounia est aimable comme tout avec Adrien, je l’envoie bouler, mais quand un guide passe et me dit « Alors Dounia, comment ça va? », je lui réponds avec le sourire « Ça va! Ça va! C’est un peu long. » et dès que le guide est loin, je reprends ma rengaine « Fait ch.., marre, ça me saoule, qu’est-ce que je f… là, etc. »
Voilà c’est fait, au bout de 6h de marche on arrive au camp, cette fois, il y a la possibilité de prendre une douche CHAUDE, moyennant 5 soles (1,25 euros). Je paye, j’y vais. Les douches sont bizarrement faites. En gros, il y a un rideau de douche mais il faut quand même ressortir (à poil) de la douche pour suspendre les vêtements… bon je tourne le robinet et MmmmMMM ! de l’eau chaude ! enfin elle sort chaude de la paume de douche, mais elle est suspendue tellement haut (encore un truc incompréhensible) que le temps qu’elle arrive sur moi, elle a refroidit. Mais bon, ça va, en plus ça fait tellement de bien d’être à moitié propre (les vêtements sont restés bien sales eux).
On dîne, cette fois dans un grand hall avec d’autres groupes. Raoul le cuistot nous a concocté une multitude de plats, il nous a même fait un pingouin avec un concombre, des olives et des carottes, c’est mignon.
Ensuite, tout le groupe se réuni, porteurs, guides, touristes. On se met en rond et on se rend mutuellement hommage, on se congratule, on se félicite, on s’applaudit et enfin on (nous les touristes) chante une chanson des Beatles, réécrite par les anglaises :

It’s been a hard days hike
and we’ve been walking like a dog
It’s been a hard days hike
we should be sleeping like a log
but when we get home to base
we find the food that you make
it makes us feel alright
You know we fell alright

L’uruguayenne a traduit tout ça pour que les porteurs comprennent les paroles de la chanson, mais il semblerait qu’ils n’aient pas compris ou que l’uruguayenne n’a pas bien traduit ou pas parlé assez fort ou pas articulé.
On est ensuite passé à l’étape pourboire des porteurs, ils le méritent vraiment vraiment vraiment. Ils ont reçu environ 50 soles par personne soit 12,5 euros. Je ne sais pas ce que ça représente pour eux, mais j’espère que c’est une somme assez importante, parce que c’est très dur pour eux, ils font ce trek dans des conditions très difficiles.
Il faut savoir que certains ont des baskets aux pieds, mais que d’autres portent des sandales en caoutchouc ou en pneu. Les sacs à dos que nous leur donnons à porter ont des bretelles moelleuses avec tout ce qu’il faut pour le confort de celui qui les porte. Par contre, leurs chargements de chaises, de tentes, de tables, nourriture et autres, ils les portent à l’aide de sortes d’écharpes qu’ils lient au chargement.
Donc chapeau aux porteurs.

Pour finir la soirée, on a joué aux cartes « Take Five », un jeu bien sympa. On en achètera un à notre retour à Paris.
Dodo.

2 comments to Camino del Inca 3 : Je n’aime définitivement pas les incas !

  • En fait il faut retenir le positif de la chose
    imagine maintenant chez toi ,quand l’ascenceur sera en panne tu graviras les marches en 2 temps 3 mouvements 😀

    • Dounia

      Non, je suis allergique aux marches maintenant … j’irai à l’hôtel en bas de l’immeuble, je demanderai une chambre au rdc jusqu’à ce que l’ascenseur remarche.
      Brrrrrr …. escaliers … beurk … marches …. beurk !