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Tout ce que vous avez à faire, c’est décider de partir. Et le plus dur est fait.

— Tony Wheeler

Camino del Inca 4 : Machu Picchu

Mardi 4 Août 2009

Réveil à 4h. Départ à 5h. Il y a énormément de monde, probablement les 400 personnes autorisées à être là. On avance dans la nuit, avec nos torches. Bientôt on s’arrête. Au loin, le check-point n’est pas encore ouvert, il faut attendre 5h30 du matin. Comme nous ne sommes pas les premiers, on patientera jusqu’à 5h50 pour atteindre le check-point et reprendre la marche. Dans la nuit, on marche rapidement, ça grimpe, on se grouille même, pour arriver au Machu Picchu avant qu’il y ait la brume matinale. Au bout d’une heure, on arrive sur un site Inca duquel on peut voir le Machu Picchu. Pas un nuage, pas un brin de brume. LE Machu Picchu ! Bon, c’est grand, c’est surement impressionnant, mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas plus emballée que ça. Je suis juste contente de me dire que ça y est, c’est presque fini.
On descend de notre montagne pour rejoindre celle du Machu Picchu. On entre sur le site, notre guide nous explique plein de choses en anglais, mais on ne comprend pas tout (il faut vraiment qu’on fasse quelque chose pour l’anglais…).
Il fait très beau et très chaud, on nous laisse quelques heures pour faire ce que l’on veut avant le déjeuner. Adrien va à l’autre bout du site pour voir un pont inca, moi, je l’attends, je n’ai pas le courage d’y monter. Je croise l’uruguayenne, on papote. Elle me raconte que le guide lui a raconté que chaque année, il y a un concours des porteurs, et qu’en 2005, un porteur a fait tout ce qu’on a fait en 4 heures (nous on l’a fait en 4 jours), sachant qu’il y a 42 kilomètres. Un marathonien met 2h, je crois, pour faire 42 km (mais il n’a pas les marches incas).
Déjeuner.

On se donne rdv ce soir à 21h30, à Cusco, dans un café/discothèque le “Zazoon” ou quelque chose comme ça, avec les guides et presque tous les touristes du groupe. Ce sera l’occasion de donner nos pourboires aux guides et de dire “Hasta luego” à tout le monde.
On rentre à l’hôtel, on se lave, on se change, Adrien met même une chemise pour être convenablement habillé ce soir.
On va sur la Plaza del Armas, le café/disco est censé être là. On le cherche, Adrien me dit qu’il croit avoir compris que le café/disco s’appelle le “Zumta”, je lui dis non, c’est “Zazoon” ou quelque chose qui y ressemble. On fait le tour de la place, pas de “Zazoon”, le “Zumta” ne fait pas du tout disco, c’est pas le genre de la maison.
Un jeune homme nous aborde avec un flyer du café/disco pour lequel il est payé pour amener des clients, il s’appelle le “Zazus”, on se dit qu’on va voir au “Zazus” si on trouve les autres. On y va, on en fait le tour, mais personne du groupe.
On ressort, on refait un tour de la place, en vain, on n’a pas trouvé nos compagnons de calvaire, ni au “Zazoon”, ni au “Zumta”, ni au “Zazus”.
Il faut vraiment qu’on fasse quelque chose pour l’anglais, on n’a pas dû comprendre un truc essentiel pour être au rdv…
On dîne, dodo, flop.

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