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Rester, c’est exister mais voyager, c’est vivre.

— Gustave Nadaud

Teleferico

6 Juillet :

Alors, ce matin, on a regardé le beau ciel quasiment dégagé et on s·est dit qu·on monterait bien au RuccuPichincha, un volcan du coin.
Pour ça, on se chausse pour faire de la marche, on s·habille chaudement et s·est parti !
On va 2 rues a cote de l·auberge et on attend le bus qui va nous deposer au teleferico. Et la, on voit passer plusieurs bus (qui vont ailleurs), et on est un peu eberlues…parce qu·ils ne s·arretent pas vraiment les bus. Ils ralentissent et les voyageurs qui veulent le prendre doivent grimper en marche. Heu…. bon ben on va prendre un taxi, on ne se voit pas sauter dans un bus en marche. Voila, c·est parti pour de bon, on a pris un taxi, c·est plus cher, mais il s·arrete pour nous faire monter.

Il nous dépose au teleferico (pour 4 dollars, c·est pas cher, mais on s·est quand même fait avoir, on aurait dû payer moins). C·est pas grâve.
Une fois à 4100m, le teleferico nous dépose sur la montagne, il n’y a plus qu·à grimper tout le reste pour arriver au volcan. En fait, on n·y arrivera pas, on a rebroussé chemin.
Bon, d’une part, on n’est pas comme les 2 jeun’s style surfeurs qui nous ont dépassé sans être essouflé et d’autre part,le temps commençait à être menaçant. Mais en redescendant, le ciel s·est bien dégagé et un beau soleil du genre qui cogne a fait son apparition. Tanpis. Nos surfeurs pas essouflés nous ont redépassé dans la descente. On fera mieux dans quelques semaines, quand on se sera entraînés.

C’est pas tout, mais notre problème pour recharger nos appareils photos, camescope (et mon sèche-cheveux) n’est toujours pas réglé, on n’a toujours pas d’adaptateur. On nous indique un magasin susceptible d’en vendre, un peu à l’autre bout de la ville. Mais on y va, ça commence à devenir critique.
On trouve ce qu’on cherche et on revient rapidos parce qu’on a prévu d’aller à Latacunga, une ville à un peu plus de 2 heures de Quito. Le problème c’est qu’il est 17h30 et qu’on voulait arriver avant la nuit, c’est loupé (la nuit tombe vers 18h)
Tanpis, on prend quand même notre bus et on va à Latacunga. Au bout d’un moment, je sens Adrien un peu inquiet parce que le guide du routard disait qu’il y avait 1h30 de trajet et au bout d’ 1h30, on était pas rendu du tout. Moi du coup, j’étais doublement inquiète, mais pour rien vu que 40 minutes plus tard, on était à Latacunga. Le chauffeur du bus nous dit qu’il vaut mieux prendre un taxis pour nous rendre à notre hôtel. On prend un taxi. Ca craint peut-être. On est arrivé dans une rue sans lumière, à un moment on est passé devant 2 dames comme on en a au Bois de Boulogne, et le chauffeur de taxi a rit, on n’a pas compris ce qu’il disait, mais là je n’étais pas bien, il m’est venu à l’esprit une phrase du genre « qu’est-ce que je f… là ».
Bon, on arrive devant l’hôtel TANIA, tout est dans le noir, l’entrée me fait penser à une entrée de garage toute sombre. Je me dis encore « qu’est-ce que je f… là ». On entre, et en fait ça a l’air normal à l’intérieur, sauf qu’il n’y a pas de lumière, l’accueil est éclairé à la bougie, le gérant nous mène à notre chambre avec une bougie qui s’éteind en cours de route, cool…mais il parait que ça arrive, de temps en temps tout le quartier est dans le noir. 1/4 d’heure après, la lumière revient, et on découvre notre hôtel. Il est mignon en fait, toutes les chambres donnent sur un patio, ouf, on n’est pas dans un truc bizarre.
Bon, on est vraiment fatigués, on se couche.

3 comments to Teleferico

  • OH LALA!!! 🙂 ce fut donc une journée un peu « spé »!!

    va falloir tout de même reussir à jouer vous aussi les « surfeurs » :-)et finir par le voir ce volcan

  • la madre

    4100m c’est pas rien…à côté de Puto!! même si vous ne le sentez pas ils sont bien là.
    Il faudra aussi apprendre à monter dans les bus en marche. Pour l’instant, c’est les taxis qui sont contents. Mais en attendant, je vois que les émotions ne manquent pas, c’est ça l’aventure!!!.

  • Adrien

    C’est pas le tout de monter dans un bus en marche, il faut d’abord s’assurer que ce soit le bon et malheureusement, le temps de s’en assurer il est loin et il est trop tard pour monter dedans 😀