Petits soucis d’argent alors que nos comptes sont pleins, La Vaca Atada (la vache attachée)

Jeudi 24 Septembre 2009 :

Aujourd’hui, journée de repos, de toutes manières, il pleut donc ce sera une journée dédiée à la recherche d’une banque qui voudra bien nous donner un peu d’argent liquide. Mais, on nous renvoie systématiquement vers les distributeurs, qui sont en plus limités à 400 pesos…80 euros en fait…à peine de quoi survivre une journée. De plus à chaque retrait, le vilain CIC nous ponctionne 8 euros de frais et commissions…ouille !
Bon, après quelques savants calculs, on se dit qu’on va faire appel à Papa Lepage, s’il peut nous envoyer 2000 euros (10 000 pesos) via Western Union, ça nous arrangera bien et ça nous coûtera 70 euros de frais au lieu de 200 euros si on retirait au distributeur. Un petit coup de fil en France, Papa Lepage se met en 4 pour s’occuper de nous envoyer tout cet argent (merci Papa Lepage). Normalement 30 minutes plus tard, on est sensé pouvoir récupérer la somme à la poste du coin. Adrien s’y rend, Adrien revient bredouille, la poste ne donne pas plus de 4000 pesos par transaction.
Bon, heuuu…on va retirer au distributeur parce que là il nous faut des sous maintenant, tanpis pour les commissions…heuuu…les employés des banques sont-ils au courant qu’on peut retirer 1000 pesos dans leurs distributeurs ? On dirait que non vu qu’il nous ont tous dit que c’était 350 ou 400 pesos…Qu’est-ce que c’est que ce boulot !?! On a retiré 1000 pesos (200 euros)…et 8 euros de moins sur notre compte…merci CIC !

En Argentine, le problème c’est que c’est relativement cher, alors pour faire des économies, les chambres que l’on prend dans les hôtels sont des dortoirs sans douche privée, c’est moins cher.
On a de la chance parce qu’on n’est pas dans la haute saison touristique, du coup, nous ne partageons pas nos chambres avec d’autres personnes.
Par contre, les chambres n’ont pas de clef…et oui, puisqu’on est sensé pouvoir aller et venir dans le dortoir sans que Tartanpion reste à la porte de la chambre chaque fois qu’on est à la douche ou pire entrain d’admirer les pingouins toute la journée.
Ça fait bizarre de laisser tout notre barda sans pouvoir fermer la porte à clef…

Le plus bizarre, c’est quand on atterrit dans un hôtel qui a l’air correct, mais en y regardant de plus prêt, on voit un petit « cloporte » qui se balade tranquillement dans notre chambre…Ooooh ! Mais c’est qu’il a un frère celui-là ! Ooooh ! Mais papa-cloporte et maman-cloporte sont de la balade eux aussi ! Tiens, tata-cloporte, tonton-cloporte, mamie-cloporte, papi-cloporte et tous leurs voisins sont venus nous rendre visite dans notre chambre ! Comme c’est aimable d’être venu, il y en a plein le couloir et les douches. Waou !!
On finit par avoir un cimetière de cloportes tout autour du lit, mais on n’est pas les seuls à sauter à pieds joints sur les petites bestioles, les enfants du patron aussi, dans le couloir, on les entend faire des « Paf ! » et encore « Paf ! » sur les petits cloportes. C’est top comme hôtel, pas cher mais on n’y reviendra pas.

Après cette dure journée, on s’autorise un restau, la Vaca Atada. Excellent ! C’est, je crois, la 4ème fois seulement, depuis qu’on a mis les pieds en Argentine, que nous mangeons vraiment bien (Buenos Aires, l’Estancia, un restau de viande d’El Calafate et la Vaca Atada). Excellent aussi pour l’équilibre alimentaire, l’un des extrêmement rares restau où l’on peut manger des vrais plats de légumes, jusque là…on avait mangé de la viande, très bonne, mais toujours avec des patates ou des frites accompagnées d’une rondelle de tomate avec son 1/8ème de carotte râpée.
On a fini avec 3 desserts…MmmmM !!! C’est trop bon !!
Bon, l’addition, elle, sans être trop salée, a été rehaussée de 9 pesos pour le service. Je ne m’y ferai jamais, pour moi les pris affichés tiennent compte du service, sauf que certains restau l’ajoutent au moment de l’addition…