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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles.

— Oscar Wilde

Les chutes d’Iguazu

Impressionantes chutes d’eau, sur un front de 2,5 km, du Rio Iguazu qui sert de frontière entre le Brésil et l’Argentine.
Ce même Rio Iguazu se jettant un peu plus loin dans le Rio Parana qui sert lui de frontière entre le Paraguay et le Brésil puis entre le Paraguay et l’Argentine (ça va, tout le monde suit ?).
Donc le fleuve servant de frontière entre deux pays, une partie des chutes « appartient » aux argentins et une autre partie aux brésiliens… Ces chutes étant sans doute parmis les 3 plus spectaculaires de notre planète avec les chutes Niagara et Victoria.

Nous avons commencé par une journée du côté argentin, superbe balade dans la verdure et sur des passerelles afin de profiter d’un maximum de points de vue sur les chutes ainsi que de la faune et la flore locale, en un mot, magnifique.

Le lendemain, nous sommes partis pour voir le côté brésilien et là, mauvais « calcul », nous étions dimanche et les chutes doivent figurer au top des sorties dominicales dans le coin. Il y avait un monde incroyable… du coup, découragés, nous sommes allés dans un « zoo » d’oiseaux situé à côté des chutes ou nous avons pu admirer moult toucans, papagais, oiseaux mouche, papillons, etc. Une fois ressortis du zoo, il était un peu tôt et s’était dommage d’être venus jusqu’ici sans voir les chutes, nous nous décidons à retourner aux chutes en espérant qu’il y ait moins de monde. En effet, il y avait moins de monde mais un peu quand même… on fait la queue pour les tickets puis on fait la queue pour le bus (car il faut prendre un bus dans le parc) et au bout d’un temps certain, nous arrivons enfin aux chutes… là, un monde fou, on se serait cru au bois de Boulogne par un beau dimanche d’été… Bref, on fait la balade (moins sympathique que la veille côté argentin) et on va pour rentrer car il commence à se faire tard et là, à nouveau un monde fou pour reprendre le bus pour sortir du parc… la galère qui nous attend pour rentrer en Argentine ne faisait que commencer…
Après une longue attente, nous rejoignons enfin l’entrée du parc où je dois courrir après un bus pour que nous puissions y monter. Ouf, première étape effectuée, le bus nous dépose à l’endroit où nous sommes censés prendre un autre bus en direction de l’Argentine… Heureusement, nous ne sommes pas seuls dans cette situation et plutôt que d’attendre un bus, nous décidons de marcher jusqu’à la frontière brésilienne à 10-15mn de là et si le bus arrive, il suffira de lui faire signe pour qu’il s’arrête… Toujours pas de bus et nous sommes arrivés à la frontière. Nouveau chapitre (et petit flashback) dans notre journée « galère », le matin à l’aller, après s’être arrêtés à la frontière argentine, le chauffeur de notre bus nous avait fait comprendre (ou du moins c’est ce que l’on a compris et on était pas les seuls…) que ce n’était pas la peine de s’arrêter à la frontière brésilienne… on s’était regardé, on avait trouvé ça curieux mais on s’est dit que comme nous ne venions qu’une journée pour les chutes, peut-être qu’il y avait un quelconque accord ou autre… bref donc pas de « tampon d’entrée au Brésil ». Ca nous aurait sans doute pas posé de problèmes si nous étions repartis en bus, nous ne serions pas descendus ou je ne sais pas mais là, nous étions à pieds et le douanier nous a clairement fait comprendre que ce n’était pas normal ! et que si il voulait il pouvait nous garder là… mais bon, il a dû avoir pitié et après 10mn à éplucher nos passeports il a dit « ok pour cette fois mais la prochaine fois arrêtez-vous » – ouf -. Bon la frontière brésilienne étant passée, nous n’étions pas pour autant tiré d’affaire car il était interdit d’emprunter le passage entre les deux pays à pieds, il nous fallait donc toujours attendre un bus et là, un autre douanier sûr de lui nous a dit qu’il n’y avait plus de bus, que le dernier était déjà passé… Pfff… quand ça veut pas, ça veut pas… Du coup, seule option, attendre un taxi « vide » car des taxis, c’est pas ce qui manque mais des vides, c’est tout de suite plus rare… m’enfin on a quand même eu du bol car on a pas attendu si longtemps avant de pouvoir rentrer… Ce fût une trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longue journée et ce n’est pas aujourd’hui que nous aurons un tampon brésilien sur notre passeport…

A part ça, il paraît que les chutes (côté argentin) sont très belles de nuit les soirs de pleine lune et ça tombait bien car c’était la pleine lune durant notre séjour mais malheureusement, les prix prohibitifs de cette soirée nous ont refroidis et nous n’aurons pas pu profiter des chutes de nuit mais c’est pas grâve elles sont déjà très belles de jour 😉

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