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Rester, c’est exister mais voyager, c’est vivre.

— Gustave Nadaud

Bienvenue à La Paz, une petite crotte de nez, un faux billet et un japonais

Et oui ! Toutes les bonnes choses ont une fin ! Nous quittons Isla del Sol pour rejoindre Copacabana en bateau (2h) puis nous prenons un bus pour La Paz (3h).
Dans le bus, une jeune femme monte avec ses 3 enfants. Il reste une place libre près de la fenêtre. Le monsieur qui se trouve côté couloir ne bouge pas d’un pouce, il est tout agrippé à son sac qu’il a posé sur ses genoux, il est évident que la jeune femme ne peut pas passer, mais ça ne lui vient pas à l’esprit de se lever pour la laisser passer. Elle lui dit quelque chose, et là seulement il se lève. Elle passe, et prend avec elle ses deux plus jeunes enfants qu’elle met sur ses genoux, l’un sur l’autre.
La plus âgée de ses enfants, une fillette, qui doit avoir à tout casser 6 ou 7 ans, reste debout dans le couloir. Je lui fais signe de venir s’assoir sur mes genoux, je l’attrape et la pose sur mes genoux.
Au bout d’un moment, la petite commence à somnoler, elle a dans les mains un petit pot de glace à la fraise qui lui glisse des mains, mais qui passe d’abord sur mon pantalon…Hiiii ! Elle est mignonne ! Puis juste avant de s’endormir complètement, un petit doigt se glisse dans son nez et passe à nouveau sur mon pantalon… et gros dodo. Je dois être confortable avec mes 2 polaires et ma veste, ça doit être moelleux. Mon pantalon est beau maintenant, déjà que j’avais renversé du coca dessus, maintenant j’ai un peu de glace à la fraise et une petite crotte de nez.

Le bus fait une halte dans une station service pour faire le plein.
Adrien en profite pour faire un saut aux « Baños » (les WC). Il prend soin de prévenir qu’il va aux « Baños » afin que le bus ne reparte pas sans lui, mais il prévient le chauffeur d’une ambulance venu faire lui aussi le plein, lequel n’a que faire qu’Adrien aille aux WC ou non.
Forcément, notre chauffeur ayant fait son plein, il redémarre et s’en va. Moi, je cours du fond du bus jusqu’au chauffeur pour lui demander de s’arrêter, Adrien n’est pas revenu des toilettes ! Il s’arrête puis Adrien accoure et monte en vitesse dans le bus. Ouf ! On n’a perdu personne en route !

Enfin, on arrive à La Paz, la capitale, c’est une ville un peu moche, tout y est désordonné, les maisons, les voitures (un feu rouge ? Pouf ! c’est optionnel de s’y arrêter. Un piéton ? Pouf ! il se dépêche ou il se fait écrabouiller ! et ça klaxonne, et ça klaxonne ! ).

Enfin, on a besoin de bolivianos, donc on prend un billet de 100 dollars qu’on a retiré au Pérou à la banque et on va pour le changer. Mais la dame nous dit qu’il est faux. Je m’écrie que c’est impossible puisqu’il vient de la banque ! Elle m’assure que si, elle m’en fait la démonstration avec un truc liquide qui est censé le prouver, le billet est plus épais que les vrais, blablabla… Et là je me dis que c’est tout de même le comble de ne pas pouvoir faire confiance à une banque pour ce genre de chose.
Donc, à partir de maintenant, finis les billets de 100$, les guichetiers devront nous donner des billets de 20$ ou rien !
On a appelé Visa, mais en gros on l’a dans le baba ! On ne peut rien faire de ce faux billet, il est peu probable que le CIC nous rembourse quoi que ce soit.

On passe à l’hôtel, on nous passe un bracelet, le même qu’aux 24h du Mans Rollers, un bracelet rouge avec le nom de l’hôtel et le numéro de téléphone et on doit montrer patte rouge (Hi! Hi!) chaque fois qu’on entre dans l’hôtel. Les chambres donnent toutes sur un patio, c’est mignon mais c’est bruyant, dès que quelqu’un parle, tout l’hôtel en profite.

On ressort dîner. On a trouvé la carte d’un restaurant japonais, eh bien ce soir on mange jap ! On va voir comment c’est un japonais en Bolivie. On commande des sushis-truite (pas saumon, il n’y en a pas en Bolivie, et ça doit coûter cher à importer) et des makis. Il y a au menu du poulet à la provençale…pas très jap. On nous sert, c’est très bon, digne d’un bon jap en France. On est content, ça fait du bien de varier un peu les plaisirs.

3 comments to Bienvenue à La Paz, une petite crotte de nez, un faux billet et un japonais

  • quel fou rire en lisant ce resumé
    – la glace à la fraise sur le pantalon , bon! ça peut arriver avec les enfants c’est même courant dans ce genre de situations.
    – la crotte de nez, c’est trop fort ! mdrrrrrrrrrr
    – le bus qui part sans Adrien , j’avoue j’en ai eut les larmes aux yeux (de rire biensûr)

    Juste une question : la maman n’a rien dit que tu prennes la petite sur tes genoux ?

  • le padre

    je ne l’avais encore pas dit : félicitation dounia pour tes commentaires (je n’oublie pas adrien que j’ai déjà félicité pour ses photos)
    mais alors avec toutes ces péripéties, vous devez être sacrément « cracra » entre les trecks, les glace à la fraise et le coca sur le pantalon, et tout et tout sans oublier la crotte de nez et en plus les lessives qui ne se font pas forcément dans les règles?

    • Adrien

      Bhé on se prend une bonne douche (chaude) tous les 2/3 jours, on lave les dents aléatoirement.. et pour les lessives, on en fait régulièrement avec plus ou moins de réussite… mais bon on se sent encore bien plus propre que de nombreuses personnes croisées dans la rue 🙂
      Pour info, la lessive, c’est 1€ le kg 😉