Mardi 11 Août 2009 :
Hier, nous avons déposé du linge à la réception de l’hôtel et aujourd’hui nous récupérons notre linge propre. Heu…je ne sais pas s’il a vraiment été lavé, j’ai un t-shirt que j’ai porté pendant tout le 1er trek (3 jours sans se laver), et j’ai l’impression qu’il sent autant les dessous de bras qu’avant le lavage, et ils ont retourné à Adrien les tâches qu’il a donné à laver…
Aujourd’hui, c’est décidé, on envoie à Puteaux toute notre quincaillerie qui nous encombre. On a de plus en plus de mal à fermer nos sacs, en plus j’ai acheté 2 poteries fragiles, ça devient limite.
Donc on achète un carton, enfin on nous le donne, on achète un marqueur, du papier bulles, du gros scotch et on rempli notre gros carton avec tout notre bazar soigneusement enveloppé. On ferme bien le carton, on met du scotch partout pour qu’il résiste à tout, ça nous prend énormément de temps, mais c’est du travail de bonne qualité.
Allez, en route pour la poste.
On arrive, on se présente avec notre paquet blindé, scotché de partout et un employé (douanier en fait) nous explique qu’avant d’envoyer notre magnifique paquet, il faut qu’on l’ouvre pour qu’il vérifie qu’on n’envoie pas d’objets d’art interdits à l’exportation ou de choses illicites.
Ah ?!? ….
Il nous tend un cutteur et nous voilà partis pour déchiqueter tout le beau travail de qualité qu’on a mis 3 plombes à faire.
Il vérifie une partie du paquet, dont mes 2 poteries, qu’il gratouille avec son cutteur pour vérifier que ce ne sont pas des originaux incas, vérification de la facture, du passeport et c’est fini, vous pouvez tout remballer !
Ouin !!
On le saura pour la prochaine fois.
On met à envoyer notre paquet, ça nous coûte 205 soles, soit environ 50 euros pour 7 kg. Notre paquet devrait arriver dans 1 mois. Maman tiens-toi prête à être réveillée de bon matin par le facteur qui te déposera un colis.
Ce soir, on va au terminal terrestre pour prendre un bus qui va nous conduire en Bolivie, à Copacabana.
OK, pas de souci ! le paquet sera bien réceptionné !