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Tout ce que vous avez à faire, c’est décider de partir. Et le plus dur est fait.

— Tony Wheeler

Le grand aveu d’Adrien…et ses bêtises…

Mardi 1er Décembre 2009 :

Aujourd’hui, c’est repos, on ne fait pas grand chose, si, on fait quelques courses et d’ailleurs Monsieur A. (je ne citerai pas son nom) ne retrouve plus sa montre, il l’a perdue, pour la seconde fois puisque cette même montre avait été achetée en Équateur pour remplacer une première montre qu’il avait perdue. Bon, on retourne à la voiture, on y grimpe et je vois par terre à quelques mètres…sa montre ! Non, mais il est tête en l’air cet Adrien ! Je descends la ramasser.

En gros on reste une bonne partie de la journée au camping.
Je repense à la journée d’hier, je dis à Adrien que je ne comprends pas pourquoi la batterie était HS…bla bla bla…
Et à un moment, il me dit qu’il sait pourquoi elle était HS… – Ah ? Et pourquoi ? – Ben, jure-moi que tu ne me grondes pas si je te le dis – Comment ça ? Qu’est-ce que tu as fait ??
Et là, il m’avoue qu’il avait laissé les phares allumés (c’est sûr que c’est très utile en plein jour alors qu’il n’y a pas un seul nuage dans le ciel…et surtout pas un clampin dans le désert), et qu’il s’en est rendu compte en tentant de mettre le contact et qu’il a éteint les phares avant de me dire que ça ne marchait pas…
Heureusement qu’il ne me l’a pas dit pendant qu’on marchait dans le désert…je l’aurais mal pris je crois.

Ce soir, il nous reste de la viande et plutôt que de la faire cuire dans le camper-van et de salir tous les murs, les draps, le plafond et le sol; on se dit qu’on va utiliser le barbecue du camping.
Adrien prend la viande crue, le sel, la poêle et une spatule. Il se rend au barbecue, puis revient avec la viande crue, le sel, la poêle et la spatule… Ça ne marche pas me dit-il. Il m’explique qu’il a ouvert le gaz, qu’il a entendu le gaz sortir du bruleur mais que ça ne s’est pas allumé.
– Ah…et tu as emporté les allumettes avec toi ?
– Non
– Ah…
j’y vais moi-même. Je reviens avec la viande cuite, on peut manger. Il suffisait d’allumer le gaz une fois qu’il sortait du bruleur.

Après le dîner, 2 voisins passent nous voir avec une pile de peintures aborigènes, on peut en choisir et les acheter. Bon, on regarde, c’est mignon mais sans plus, allez, j’en prends quand même 2 petites, je vais voir les voisins et je les paye. On discute un peu, le monsieur fait partie d’une mission (chrétienne peut-être), la dame est aborigène et c’est elle qui peint les petits tableaux.

2 comments to Le grand aveu d’Adrien…et ses bêtises…

  • bon chose avouée et à demie pardonnée non ?

    alors pour le barbecue je crois qu’Adrien m’a fait mourir de rire,les larmes me coulent tellement je rigole ……. sacré Adrien 😀

    j’ai lu sur le net ceci :

    en 1971 à Papunya un professeur de dessin blanc, Geoffrey Bardon, révolté par la situation des aborigènes demande aux jardiniers de l’école et à des hommes initiés de décorer les murs de l’établissement avec des dessins traditionnels Les fresques sont une première fois exécutées puis contestées car certains motifs sont réservés à des personnes initiées. Après de longues discutions, certains motifs sont effacés pour respecter le secret des histoires. Ce premier fait pictural est le début du renouveau de la culture aborigène au travers de la peinture.

    je pensais que ça remontait à plus longtemps que ça

  • le padre

    Ah ma pauvre Dounia, je ne vais pas aller jusqu’à te plaindre mais bon, là j’admets sans détour qu’Adrien ne me ressemble pas du tout sur ces coups là 😀 (Madre, tu ne dis rien!)
    Par contre, là où je le comprends, il a eu entièrement raison d’avouer son erreur que le lendemain car le jour même en marchant dans le désert sous le caniard, il pouvait effectivement craindre de ta part une réaction pas forcément positive.