Vendredi 27 Novembre 2009 :
Au camping, cette fois, on ne se branche pas discrètement sur l’électricité…de toutes façons ils ont tout prévu pour éviter les fraudeurs, on est dans la partie du camping où personne n’a l’électricité, donc pas de borne électrique.
Par contre, il y a une prise sur un poteau planté au milieu du chemin…et une jeune fille est plantée à côté du poteau, en plein soleil, une bouilloire à la main en attendant que ça bout…ça n’est pas très pratique mais ça rend service.
Nous partons pour monter sur le mont Uluru dont Adrien a fait le tour la veille. Mais la montée n’est pas permise par les rangers car il fait déjà 40° et l’ascension n’est permise que s’il fait moins de 36°.
Donc nous repartons. En cours de route, nous voyons une épaisse fumée s’élever du désert. Nous roulons et arrivons là où il y a toute une zone en feu. Nous trouvons également des aborigènes assis à l’ombre d’un arbre juste en face du feu.
Nous avons appris que les aborigènes maîtrisaient très bien le feu et de cette manière, brulaient les herbes sèches afin de laisser de la végétation comestible pousser à la place.
Bon, nous touristes, n’avons pas le droit de marcher dans cette herbe sèche car l’écosystème du désert est très fragile.
Nous arrivons sur un parking (Tiens ! Les français des dauphins, ils sont encore là ! Que le désert est petit !), nous y laissons le van et partons pour quelques heures de marche à travers Kata Tjuta, un lieu où se trouvent d’énormes roches. Il fait toujours 40° mais aujourd’hui j’ai acheté une mouchtiquaire et les mouches peuvent m’attaquer comme elles veulent, je suis insensible !
Adrien parle aux mouches, hurle, les tape et devient enragé…vive la mouchtiquaire…
Après 3h de marche, nous revenons au parking et là une mauvaise surprise nous attend : quelqu’un nous a cassé un optique de phare.
Une touriste australienne interpelle Adrien et lui explique que ce sont 2 touristes asiatiques qui ont fait ce beau travail.
D’ailleurs ils ont laissé un petit papier sur le pare-brise pour s’en excuser et ont laissé également leur numéro de téléphone, le tout signé « Bowen ».
Apparemment, l’un des 2 asiatiques aurait laissé la portière ouverte alors que l’autre était dans la voiture avec la clim, ce dernier en aurait été fortement agacé et aurait fait une marche arrière un peu brutale…et serait rentré dans notre van.
Bon, ce n’est pas un drame, en plus nos touristes-témoins australiens ont pris soin de relever la plaque d’immatriculation et de nous laisser leur mail si on avait besoin d’un témoignage.
Allez, on y va, on appellera plus tard notre Bowen pour régler ce problème.
On trouve un camping gratuit, en plus il y a quelqu’un qui y est déjà. En arrivant, nous lui faisons face et nous l’éclairons de nos plein phares…oups, désolés…quelqu’un à l’intérieur vient de se lever pour voir qui va là avec ses plein phares.
On s’installe, Adrien n’a pas vu bouger dans le 4×4, il me dit qu’il n’y a personne et fait un tour du camping avec sa torche, il s’approche du 4×4 et pointe la frontale à l’intérieur… oups, désolé, il y a bien quelqu’un qui essaie de dormir dans le véhicule.
Quelques minutes plus tard, un autre 4×4 arrive…Oh ! Que le désert est petit ! Les français des dauphins, ce sont encore eux ! Vous allez arrêter de nous suivre, enfin !
Adrien voudrait me faire un feu de camp…mais il n’a pas de bois…donc pas de feu de camp…
Ce doit être sur un article d’Adrien (il y a quelques jours déjà) que j’avais déjà précisé que le chameau a 2 bosses. Celui que vous avez pris en photo n’en a qu’une : donc c’est un dromadaire …. qu’on se le dise 🙂 .
Décidément, vous aviez déjà quelques soucis avec les manchots / pingoins ….. 😉
Oui mais attention, une bosse peut en cacher une autre… 😉
Ah oui ! En plus on avait polémiqué déjà à ce sujet.
La mémoire nous est courte
Bon euh… d’abord :
— Le dromadaire ou chameau d’Arabie (Camelus dromedarius) est une espèce de mammifère domestique de la famille des camélidés et du genre Camelus. Pour cette raison, il n’est pas erroné de qualifier un dromadaire de « chameau », mais seulement imprécis. Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas, qui signifie coureur. —
Voila. 🙂
ok ok tout cela est bien noté et je tacherai de mieux me documenter la prochaine fois avant de vouloir donner une quelconque leçon 😉
dis donc boubou tu nous fais de ces sauts acrobatiques félicitations . mdr