Jeudi 29 Octobre 2009 :
Il y a limite une tempête dehors.
On se réveille dans notre camping idéal, je traverse la rue et sonne chez notre voisin le propriétaire du camping. Je lui dis qu’on est arrivé hier dans la nuit et que je viens payer. Il me répond que je suis un bon gars (je suis une fille monsieur !) sans doute parce qu’on ne s’est pas sauvé au petit jour pour ne pas payer.
Je reviens sur notre campement, on se douche, l’eau est chaude mais il y a un bon vent bien froid qui s’engouffre au-dessus et au-dessous de la porte.
Adrien fait la vaisselle, ça fait quelques jours que nous n’avons pas eu la chance d’avoir un évier assez grand et de l’eau courante (l’eau courante est facile à trouver, pas les éviers assez grands, probablement pour que les gens n’y fassent pas leurs vaisselles ou leurs lessives, donc on trouve essentiellement de tous petits lavabos).
Le Wicked est aéré et ne sent plus le thon ou la soupe chinoise. On sent le propre et la voiture aussi. AAHHH !
A midi, on trouve une place de choix pour déjeuner face à une belle plage. Mais on change de place finalement, il y a beaucoup trop de vent.
On se gare un peu plus loin le long d’un square un peu abrité du vent.
On sort le réchaud à gaz, on allume, on y pose la casserole et on attend que l’eau veuille bien bouillir…on attend en vain, elle ne bouillira pas aujourd’hui. Bien qu’un peu à l’abri, il y a quand même ce qu’il faut de vent pour nous éteindre la moitié du brûleur. Comme on a faim, on jette quand même nos pâtes dans l’eau qui ne boue pas et on attend qu’elles veuillent bien cuire….mais on attend en vain, elles ne cuiront pas aujourd’hui.
Comme on a une faim de loup, on mangera nos pâtes telles quelles : à moitié cuites.
On reprend la route.
En milieu d’après-midi on arrive à Wellington. On visite le musée Tepapa, joli, bien fait.
Après quoi, on va sur le port acheter nos billets pour le ferry qui devra nous conduire le lendemain sur l’île Sud de la Nouvelle-Zélande. Il partira à 8h du matin, on dort sur le parking devant le port avec plein d’autres voisins-campeurs.
quand même un peu « à la dure » cette vie d’aventuriers .. mais de quoi raconter plein de chose à vos enfants 😀 😀 😀 (bon avouez que ça faisait longtemps que je ne vous en avait pas parlé 😀 😀 😀
parlé de bébés …. biensûr mdrrrrrrrrr
C’est comment des pâtes pas cuites? 🙁 Personnellement, je n’ai jamais mangé! Mais quand on veut goûter à l’aventure, et bien parfois il faut savoir apprécier les pâtes pas cuites et sûrement plein d’autres choses; it is’n? Vous allez voir : à votre retour, notre vie aseptisée va vous paraître bien fade 😉