Dimanche 4 Octobre 2009 :
Sendero Dorotea :
On arrive au point de départ du sentier (Sendero Dorotea) qui se trouve dans le jardin d’un monsieur fermier. On lui demande si c’est bien par ici le départ du sentier, il nous répond un truc incompréhensible, on le fait répéter, je lui dis qu’on ne parle pas très bien espagnol, mais ça ne l’empêche pas de parler aussi vite que Jean-Luc Delarue. Je comprends tout juste « beaucoup », « eau », « au fond », « gauche » et « droite ». Je lui fait répéter mais il ne peut s’empêcher de parler a toute allure. Je réponds « ok, ok! », « si si « , « ok ok ». Et nous voila partis, Adrien me demande ce que j’ai compris, je lui réponds « rien », mais le monsieur a montré le fond de son champ et on doit aller a gauche et puis a droite ou l’inverse, je n’ai pas bien saisi. On verra, ça ne doit pas être bien compliqué.
On commence à marcher et rapidement on patauge dans l’eau (c’était ça « beaucoup » et « eau »), il y en a partout, c’est un vrai marécage son champ. On saute de mini butte en mini butte, de temps en temps on loupe la butte qui suit et on atterris directement dans l’eau. Au bout de chépa combien de temps, on arrive enfin a un endroit ou on a les pieds hors de l’eau, ouf, bon…où se trouve le chemin ? il y a un cours d’eau qui nous barre la route (ça devait être les explications « au fond », « gauche » et « droite » qu’il fallait comprendre pour savoir où aller maintenant), on voit un cheval et des moutons à droite, on se dit qu’ils ont dû passer de l’autre côte de la rivière par la. On va à droite, mais pas de gué, rien pour passer. Allons a gauche. C’est carrément à l’autre bout du champ qu’on trouve des planches en travers du ruisseau et on passe.
Soit dit en passant, les moutons se fichent des ponts, ils passent le ruisseau en se mettant directement dans l’eau, pas froid aux papattes ni au ventre.
Nous voila enfin sortis du champ, maintenant il s’agit de retrouver le sentier. On trouve un semblant de sentier, qui s’arrête soudainement, puis reprend 100m plus loin, puis plus rien et ainsi de suite…
On aurait dû aller jusqu’à un « mirador », point de vue sur toute la vallée, mais on n’est pas allé jusqu’au bout, on ne devait pas être sur le bon sentier et on s’est retrouvé avec le vide un peu plus loin sur notre gauche. On a fait demi tour.
J’ai à nouveau mal à mon genou gauche, mais moins que la dernière fois.
Ceci dit, Adrien aussi a mal à son genou…gauche…comme moi.
Pour le dîner, on retourne dans notre fameux restau Mesita Grande. Adrien se prend une réflexion par le serveur qui lui demande un truc du genre « on ne dit pas bonjour en France ? », je lui réponds, si, on dit « bonjour », « coucou », « salut », « hello ». Le pauvre Adrien lui a pourtant dit bonjour, mais il n’a pas dû entendre. Ce n’est pas grave, c’était bon quand même.
mais c’est quoi toutes ces bouteilles en plastique : une décharge? ou alors si j’ai bien compris des dévotions à un quelconque saint mais alors qu’y a-t-il dans les bouteilles?
bizarre :-O
:-0 c’est peut-êtrte ça? de toute façon j’arrête là mes recherches 🙂
j’ai lu sur le net
sur le bord de la route avant d’arriver a Puerto Natales on trouve un grand sancturaire dédié a une femme trouvée morte de soif avec son enfant encore en vie
est ce que tous ont un rapport avec celui là ??
je n’avais pas vu la legende de la photo donc les autres n’ont rien à voir